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jeudi 23 août 2012

Faire et ne pas faire sur la lettre de motivation


Alors que les vacances d'été s'achèvent doucement, il est temps de se remettre aux choses sérieuses : trouver un emploi pour ceux qui n'en n'ont pas ou chercher ailleurs pour les mécontents. Mais pour cela, il faut passer par la douloureuse et délicate étape de la lettre de motivation. Elle ne sert à rien, aime-t-on croire en la bâclant et en préférant soigner son Curriculum vitae (-> retrouvez notre article "Ce que les recruteurs regardent en premier"). "Faux", rétorque Valérie Sablé, Associate Director Ile-de-France au sein du cabinet de recrutement Robert Half. "Le CV raconte notre parcours, mais pas ce qu'on a envie de faire. La lettre de motivation permet de faire le lien entre les deux". Encore faut-il suivre quelques règles de base que détaille Valérie Sablé.
Tout d'abord, on n'écrit pas sa lettre de la même manière suivant que l'on répond à une annonce ou que l'on envoie un courrier spontané.
Quand on répond à une annonce: il est primordial de bien cibler sa lettre de manière à toucher immédiatement le recruteur qui reçoit des dizaines de demandes par jour. Pour cela :
- indiquer la référence de l'annonce
- ne pas se tromper de destinataire ! (cela peut sembler évident, mais dans la masse de lettre que le candidat envoie, une erreur de copier-coller est vite arrivée…)
- et surtout, bien coller aux termes de l'annonce et rebondir sur les éléments qu'elle contient. A proscrire donc, les lettres génériques ! L'objectif est de montrer qu'on est le bon candidat. Il est donc essentiel d'indiquer à quel poste on postule, pourquoi on entreprend cette démarche et pourquoi on est la bonne personne pour le job. Pour cette dernière étape, il faut rapporter le contenu du poste ou de l'entreprise à ses expériences passées, ce qui revient à faire le lien avec son CV comme nous le disions précédemment.
Quand on écrit spontanément à une entreprise:
- il est important de parler de l'entreprise dans laquelle on souhaite travailler. Montrer qu'on la connaît et qu'elle correspond à notre philosophie et, à nouveau, de la lier avec ses expériences passées.
Dans les deux cas:
- SE FAIRE RELIRE. Les fautes d'orthographe sont totalement rédhibitoires pour les recruteurs.
- adresser le courrier à la bonne personne quand on l'a. Cela évitera en plus que la lettre ne navigue trop, voire se perde entre les services. Si on ne connaît pas le nom de son interlocuteur, le chercher sur le site internet de l'entreprise ou appeler le standard pour connaître cette information. Ne pas se tromper dans l'orthographe du nom.
- faire quelque chose de concis. La lettre type se construit en trois paragraphes. Avec une introduction qui accroche le lecteur et annonce pourquoi on écrit. Et ce en une phrase synthétique qui indique le poste sur lequel on veut travailler. Dans la conclusion, éviter les styles trop ampoulés.
- rester très véridique sur son parcours et ne pas falsifier la vérité (ce qui pourrait d'avérer problématique lors d'un éventuel entretien d'embauche…)
Les erreurs classiques à éviter:
- les excentricités en tout genre (de langage, dans la typologie, le choix du papier…)
- si on répond de façon écrite, opter pour une lettre manuscrite envoyée par courrier postal. Si on répond à une annonce parue sur internet, rédiger le corps du mail qui fera office de lettre de motivation.
Exemple de lettre à proscrire:
- En février dernier, Business Insider rapportait cette histoire qui fît beaucoup rire chez JP Morgan, Goldman Sachs, Morgan Stanley et le tout Wall Street. Le sujet de ces moqueries, Mark. Ne mâchant pas ses mots sur sa détermination, l'étudiant de New York écrit : "Je suis, sans équivoque, le travailleur le plus acharné que je connaisse et j'aime l'auto-amélioration. J'ai toujours pensé que mon temps devait être consacré à bon escient, c'est pourquoi je me remets sans cesse en question." Dans la foulée, il ne cache pas non plus ses exploits sportifs et notamment ses performances aux barres de tractions (35!).